Silence on tourne !

Mahnmut a écrit:
Mais il me revient "la vie et rien d'autre" Keni ? c'est bien sur la fin de la guerre de 14 ? et si je ne gourre pas, pas le temps de vérifier mais "African Queen" avec Bogart doit se passer à ce moment là aussi ?

Ok alors ces deux là je note, je ne connais pas du tout, sauf le titre du deuze mais faut dire que ma grand-mère est amoureuse de Bogart.

Dortmunder a écrit:Pour la Première Guerre mondiale, je conseille aussi Johnny Got His Gun (Johnny s'en va-t-en guerre), l'histoire d'un soldat américain gravement blessé qui perd ses quatre membres ainsi que la parole, la vue, l'ouïe et l'odorat. Le personnel médical ne sait même pas s'il est conscient ou non... Un cauchemar dont Dalton Trumbo a fait un beau film en 1971.

Euh ouiiiiiiiiiiii l'intention est louable mais moi déjà j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps devant Le Roi Lion alors là je vais plus pouvoir sortir pendant une semaine si je vois ça. Pis les élèves je te raconte même pas... En revanche, comme je fais une liste de films à voir (du délire la longueur de cette liste...), éventuellement je peux le mettre pour quand je serai endurcie par la vie

Merci à tous les deux en tous cas

Nan mais je vois bien de quoi tu parles, c'était au Cinéma des Cinéastes, Place de Clichy, yavait toute une rétrospective du ciné sous Staline... en plus c'était que des films ayant passé les barrages de la censure donc bonjour l'intérêt limité... mais bon de toutes façons je voudrais plutôt un truc sur les révolutions de 17.

ceci dit moi je me souviens du film (en fait, je me souviens de deux), yen a un c'étaient les aventures d'un dentiste qui y étaient retracées, dans l'autre un soldat se gelait les miches en Sibérie.

Voilà voilà clown

Je me souviens effectivement, vaguement, des soldats qui se gelaient les miches. Ta mémoire me sidère, cela dit !

Je viens de regarder "Kick-Ass" Très bon divertissement, mais il y a un truc qui me laisse perplexe... Elle n'a pas beaucoup grandi, en 16 ans Natalie Portman...

Bien que le propos soit absolument différent, l'approche des Super-Héros est presqu'aussi originale que dans Watchmen, qui reste pour moi, ZE référence, tous genres confondus ("Rio Bravo" et "Mon nom est Personne" sont bien des westerns ?) des films abordant de quelque façon que ce soit les comics... Allez, on s'éloigne, mais "Sin city"aussi se trouve à côté dans ma vidéothèque personnelle.

Péplum a écrit:"Sin city"aussi se trouve à côté dans ma vidéothèque personnelle.

Tout pareil. J'ai bien aimé aussi "Watchmen". "Kick ass", je vais bientôt le regarder et je te dirai ce que j'en pense.

Ne t'attends pas au même calibre, kick-ass peut sans peine être compris par de jeunes spectateurs, l'uchronie de Watchmen plus difficilement.
Quant à Sin City ... Inventer un genre, réussir son coup et faire une oeuvre unique... Bravo ! Vive le cinéma caractériel (sans compromis !)

Sans oublier que le bouquin/comics "Watchmen" fut écrit bien 20 ans avant l'adaptation. Belle anticipation !!!
Un choix a été fait, ne pas parler de l'histoire de pirates contée en parallèle dans le livre. Les histoires de pirates étant dans cet univers l'équivalent des comics, qui n'existent pas.



Walter Joseph Kovacs est bien sûr mon personnage préféré !

Ce soir, j'ai regardé "La chute", avec B. Ganz... Ce film a provoqué chez moi, un malaise certain.
Malaise que je n'ai pas ressenti dans "Walkirie" de B. Singer car H. n'était pas d'une part, le personnage central du film et ensuite, le portrait qui en est fait dans "La chute" est à mon avis assez ambigu. Je ne dis pas qu'H. n'a jamais éprouvé de sentiments, mais pour le coup, je serais plutôt révisionniste.
Je n'apprécie que modérement les êtres humains en général alors, qu'on ne me donne pas une image presqu'acceptable par moment d'un de leurs plus monstrueux représentants. Je sais qu'il jouait avec ses petits enfants, mais je ne veux pas avoir cette image de lui, jamais.
De plus, pratiquement aucun autre sujet n'est présenté dans"La chute", ce qui participe au malaise que j'ai ressenti. Juste une allusion aux expériences pratiquées par les Mengelé et cie et carrément nada sur l'holocauste ! C'est tout de même très choquant.

Ce soir démarre aux EU la saison 5 de Dexter...
Certains, calculette en main nous affirment qu'avec son salaire de consultant auprès de la Police d'état de Floride, Dexter ne peut pas, mathématiquement , accumuler autant d'éléments onéreux du train de vie, bateau, apparts etc.
A ceux là je répondrai deux choses, le fait que les Martiens n'existent pas, n'ôte rien à la magnifique poésie des "Chroniques Martiennes" et ensuite, on ne nous montre pas toutes les activités de Dexter Morgan, on ne l'a jamais vu faire la "grosse commission" pas plus qu'on ne l'a vu dépouiller ses victimes par exemple.
Ah ! jusqu'où va se cacher la poésie !

Il a un bateau et un appart, c'est tout, à mon avis c'est assez banal à Miami, non ? Et fais gaffe au spoiler, Pep, je ne sais pas où en est Blue.

A Miami, as tu idée du prix du mouillage à l'année et de l'entretien d'un tel bateau, le plein à chaque sortie, c'est 500 $ ! et

Spoiler:

Mais la prod veut que Dexter fasse rêver et le cauchemar n'est qu'une variété de rêve !

Simplement le double de chez moi ! et tu remarqueras que le mouillage est "disponible" ! (à mon avis 20 000 $/an)
http://www.miami-invest.net/announcement_detail.php?id_annonce=326&PHPSESSID=b023253768d05ead50e9d5525d269bac

Que dire de Susan Desperate Housewife , illustratrice de livres pour enfants qui travaille environ une demi-journée par saison, mais qui vit seule avec une fille ado puis étudiante à charge dans une maison d'environ 300m2 constamment en travaux, et roule dans une bagnole qui doit coûter le prix d'un studio ?
En fait Dex et Susan sont des sal**** d'Américains qui vivent sur des emprunts que rembourseront leurs gamins !

Ah mais non, de la même façon qu'on ne voit jamais Dexter aux toilettes, on ne nous montre pas Susan quand elle travaille tard le soir à la lueur de sa bougie, c'est tout...
Dis donc, tu m'as l'air bien rencardé, elle coûte combien la voiture de Starsky et Hutch ?

Je viens de visionner le film "Mammuth" ... j'ai détesté
Pour moi : prétentieux, malsain, ni drôle, ni émouvant, ni profond. Et pourtant, je suis allé jusqu'au bout car j'avais lu des critiques excellentes.
J'aimerais connaitre l'avis de celles et ceux qui l'ont vu.
edit : c'était mon coup de gueule du jour.

Pas vu "Mammuth" parait qu'il manque des points retraite à Depardieu !
Rien que d'accepter de jouer ce rôle, lui qui conchie les grévistes qui se battent pour ne pas décharger des wagons à 65 ans !;
Par contre ai vu "Un prophète" ça fait froid dans le dos !

Je reviens sur Un Prophète de J. Audiard
Un très grand film à mettre à l'actif déjà bien garni de J. Audiard.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

Ben... Vaut mieux qu'ils vous rendent blancs, parce que la mise en abyme est valable pour la prison.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de prison vous rendront blanc ou noir.
Il est facile de comprendre que la "prison" nous nous y réveillons tous les matins, certes, elle n'est pas aussi sordide que l'univers des centrales, pour certains, en tout cas mais la société si vous naissez défavorisé, peut vous y conduire et si vous arrivez à en sortir vivant, vous en sortirez different, certainement pas meilleur, mais different. Comment devenir "Prophète" ? Il faut choisir de vivre et de s'en sortir dans la vie comme en prison.
Magistral.

Bronson... Michaël Peterson.
La salubrité mentale n'existe pas, il y a des fous illogiques, ceux là on les repère immédiatement et généralement la société s'en protège et les fous logiques, vous et moi.
Bronson est un fou logique, il ne devrait pas être derrière les barreaux. Le fait est que c'est là son habitat naturel, probablement le lieu où il se sent le mieux, au moindre essai de le foutre dehors, il revient en zonzon au galop.
C'est là qu'il s'exprime, caractère hors norme, attachant autant qu'effrayant.
Et la comparaison avec Orange mécanique ?
Pour moi, elle n'a pas lieu d'être.
Bien sûr, le thème de la violence est présent dans les deux films, servi par des morceaux de Classique.
Bronson ne nous donne pas à réfléchir sur les "sauvageons" ou le pourquoi de la violence ou comment une "solution" peut être pire que le mal, c'est le portrait très réussi d'un homme qui n'entre dans aucune catégorie, une sorte de "monotrème" Bronson, l'ornithorynque du genre humain !